Dans un contexte de prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, la France a mis en place des réglementations ambitieuses pour réduire l'empreinte carbone des bâtiments. D'un autre côté, les industriels sont soumis à diverses obligations visant à réduire l'impact environnemental de leurs équipements et de leurs processus de production, s'alignant ainsi sur les efforts nationaux et européens pour une économie plus durable et moins polluante.
Pour les sites industriels, un ensemble de dispositifs réglementaires s'appliquent : mettre en place un dispositif CEE (Certificats d'Economies d'Energie), réaliser des audits énergétiques et suivre la réglementation ISO 50001 qui propose un cadre pour les systèmes de management de l'énergie. Tout un système d'obligations et de certificats visant à optimiser l'efficacité énergétique des sites industriels et à réduire leur empreinte carbone.
Toutes ces mesures encouragent la transition énergétique et ont pour objectif de diminuer significativement les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de notre environnement pour les générations futures.
Le décret Bacs, officiellement connu sous le nom de "décret Bâtiments administratifs et commerciaux" (Bacs) vise à réduire les consommations énergétiques. Il est entré en vigueur en France le 1er janvier 2012. Il a pour objectif d'encadrer la consommation énergétique des bâtiments existants à usage de bureaux, d'enseignement ou encore accueillant du public, afin de réduire leur impact environnemental.
Objectif du décret BacsLe décret tertiaire, quant à lui, fait référence à un cadre réglementaire paru le 23 juillet 2019. Ce décret, souvent appelé "décret tertiaire" ou "décret relatif aux obligations d’actions de réduction de la consommation d’énergie finale dans les bâtiments à usage tertiaire", vise une réduction de la consommation d'énergie finale des bâtiments tertiaires.
Les industriels en France sont soumis à diverses obligations visant à réduire l'impact environnemental de leurs équipements et de leurs processus de production, s'alignant ainsi sur les efforts nationaux et européens pour une économie plus durable et moins polluante. Une des principales réglementations est la Directive sur les émissions industrielles (IED), qui est un instrument clé de l'Union Européenne pour prévenir et réduire les émissions polluantes des activités industrielles. Les secteurs visés par cette directive incluent les activités énergétiques, la production et transformation des métaux, l'industrie minérale, la chimie, et le secteur des déchets, entre autres.
En parallèle, la neutralité carbone des entreprises est un autre objectif majeur, qui consiste à réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre et à compenser les émissions restantes, par exemple, en soutenant des projets de développement des énergies renouvelables ou de restauration du couvert forestier. Cela s'inscrit dans le cadre plus large des engagements pris par la France et d'autres nations pour lutter contre le changement climatique. Les entreprises doivent mesurer et publier leur empreinte carbone, ce qui représente une étape cruciale pour contrôler et réduire leur impact sur le changement climatique.
Les 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2 de France (56% des émissions totale de l’industrie en France) ont signé leurs feuilles de route avec l'Etat en vue de leur décarbonation. L'objectif étant d'abaisser de 45% les émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport au niveau de 2019.
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Pour aider les entreprises à adopter des pratiques plus durables, la législation française encourage plusieurs démarches, comme l'éco-conception, l'optimisation énergétique, la gestion des déchets et la mobilité durable. Cela comprend l'intégration des critères environnementaux dès la conception des produits, l'amélioration de l'efficacité énergétique, une meilleure gestion des déchets et la promotion de modes de transport moins polluants
Un industriel peut engager un plan de réduction des consommations d'énergie et des émissions de CO2 en adoptant une démarche proactive et en s'appuyant sur des solutions technologiques avancées, telles que celles proposées par les logiciels AVEVA.
1/ Mesurer
Au travers des solutions AVEVA, les industriels mesurent précisément, et en temps-réel, les données de consommation énergétique (comptage précis par zone, centralisation des mesures dans une seule plateforme logicielle, unifier la lecture et l'analyse, alerter les équipes en cas de dérives ou de consommations anormales...) en identifiant les équipements et les processus les plus énergivores. Cette étape initiale est cruciale pour orienter les investissements vers des projets de modernisation ciblés, susceptibles d'améliorer l'efficacité énergétique. Il existe d'ailleurs des aides de l'État et des incitations fiscales encourageant ces investissements. Nous vous rappelons également que le groupe Sonepar dispose de nombreuses solutions de comptage d'énergie disponible sur la plateforme Spark.
2/ Contextualiser
En contextualisant les données de consommation d'énergie avec les données de production, les industriels peuvent établir un lien direct entre l'énergie consommée et le nombre d'unités produites, leur permettant d'optimiser leurs opérations pour une production plus sobre en carbone.
La contextualisation des consommations d'énergie avec les données de production permet une optimisation directe des processus de fabrication (TRS, qualité, planification/ordonnancement...). Non seulement cette approche a un impact direct sur le coût de revient des produits mais elle permet aussi d'optimiser son empreinte carbone.
3/ Décarboner
La centralisation des données joue un rôle fondamental, car elle offre une vue d'ensemble qui facilite la prise de décision pour atteindre les objectifs de décarbonation. Par exemple, en utilisant des données centralisées, une entreprise peut identifier des opportunités pour intégrer des sources d'énergie renouvelable ou pour optimiser les cycles de production en fonction des fluctuations des prix de l'énergie.
Parallèlement, réaliser un bilan carbone conforme aux scopes 1, 2, et 3 est une étape indispensable pour un industriel. Ce bilan permet d'identifier et de quantifier les émissions directes et indirectes de CO2 associées à l'ensemble des activités de l'entreprise, y compris la chaîne de valeur. C'est une démarche qui, au-delà de répondre aux exigences réglementaires, offre aux entreprises une meilleure compréhension de leur impact environnemental et les oriente vers des stratégies de réduction efficaces.
>> Mesurer et réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'industrie et l'importance des scopes 1, 2 et 3.
1/ AVEVA System Platform, la base d'une supervision GTB
AVEVA System Platform est reconnu pour sa robustesse et sa flexibilité, servant de base à une supervision GTB efficace. Cette plateforme intégrée offre un environnement unifié pour le pilotage et la visualisation ainsi que l'intégration de données facilitant la gestion cohérente et centralisée des installations.
Points forts :
2/ L'analyse au service de l'optimisation avec AVEVA Reports for Operations
AVEVA Reports for Operations complète la supervision GTB en fournissant des outils d'analyse et de reporting avancés. Cette solution permet de générer des rapports personnalisés et automatisés, offrant des informations précieuses sur la performance des installations et identifiant les opportunités d'amélioration de l'efficacité énergétique.
Points forts :
En permettant une gestion centralisée et automatisée des systèmes, les logiciels AVEVA offrent une utilisation plus rationnelle et efficiente de l'énergie, réduisant ainsi les gaspillages. Grâce à la surveillance en temps réel, il est possible de détecter immédiatement les anomalies et d'apporter les ajustements nécessaires, contribuant à une amélioration continue de l'efficacité énergétique. Par ailleurs, la capacité de la GTB à réguler avec précision l'utilisation des équipements en fonction des besoins réels du bâtiment permet d'atteindre d'importantes économies d'énergie.
Avec les logiciels AVEVA, les gestionnaires de bâtiments peuvent bénéficier d'une vue d'ensemble précise de l'état énergétique de leurs installations, tout en identifiant facilement les zones d'amélioration potentielles. Cette approche proactive de la gestion permet de réaliser des économies significatives, tant en termes de coûts opérationnels que d'impact environnemental.
En mettant l'accent sur l'intégration, l'analyse et l'action, ces outils jouent un rôle crucial dans la réduction des coûts opérationnels, l'amélioration de l'efficacité énergétique, et la contribution à une gestion durable des ressources. À l'ère de l'optimisation et du développement durable, AVEVA s'affirme comme une plateforme technologique essentielle pour les entreprises.