La ville 100% Smart n’existe pas ! Il n’y a en tout cas pas de définition normative du Smart. Pour évaluer le réel développement d’une ville intelligente et comprendre le niveau d’aménagement même du territoire, il est nécessaire de la voir selon différentes composantes : le territoire, les infrastructures, le tissu urbain, le numérique et le niveau de services.
C’est sous cet angle d’analyse que l’on peut voir émerger 4 niveaux (ou 4 âges) de la Ville Intelligente :
Âge 1 : Les projets isolés
La ville teste des technologies, comme par exemple un panneau solaire ou un bâtiment connecté. Cas réels : le boulevard connecté de Nice, les candélabres intelligents à Chartres…
Âge 2 : Une initiative est mise en place
Il peut s'agir dans ce cas de la résolution d’un problème urbain ou de la fluidification du système de transports.
Cas réels : Pass Navigo et Autolib sur Paris.
Âge 3 : La constitution d'un quartier Smart avec l'aménagement d'un périmètre restreint
C'est une approche multisectorielle intégrant différentes briques de la Smart City.
Cas réels : Quartier Confluences à Lyon, quartier Sunrise à Lille, Fort d’Issy à Issy-Les-Moulineaux …
Âge 4 : L'extension du Smart à toute la ville
Sans aucun doute le cap le plus difficile à franchir. Toutes les meilleures pratiques sectorielles sont déployées à grande échelle. La ville change de visage et la relation avec le citoyen est tout simplement réinventée.
Des niveaux de maturité très différents en fonction des usages
(Source Roland Berger)
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