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Best Practices IoT dans les Smart industries et Smart cities

Rédigé par ALEXANDRE DUBOIS | 3 sept. 2018 22:00:00

 

Aujourd'hui, analysons 3 des meilleurs pratiques et leurs applications, pour mettre en oeuvre les technologies IoT dans le monde des Smart Industries et Smart Cities.

  • S'appuyer sur les investissements existants
  • Réduire le CAPEX (dépenses d'investissement (corporel et incorporel) consacrées à l'achat d'équipement professionnel) et le coût total de possession
  • Responsabiliser les collaborateurs

La connectivité est le point de départ

Considérez la Smart industrie comme une usine de fabrication qui possède des actifs et des systèmes interconnectés. Alimentée par des informations en temps réel couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur, l'usine vise à optimiser en permanence ses opérations de production, de maintenance, de contrôle des stocks et de distribution. Idéalement, une usine intelligente améliore continuellement son mode de fonctionnement et reste autonome.

Au même titre qu'une Smart Industrie, de vastes systèmes interconnectés évoluent dans une ville intelligente. Les municipalités collectent et analysent d'importants volumes de données pour mieux gérer leurs ressources dans les domaines des transports, des services publics et de la communication... entre autres. Le résultat est une ville plus durable et plus efficace dans ses opérations quotidiennes.

La connectivité est la pierre angulaire de ces deux entités intelligentes et, avec la baisse des tarifs des terminaux et capteurs intelligents IIoT (Internet Industriel des Objets), il est plus facile que jamais d’améliorer sa connectivité et de créer de la valeur.

Alors, par où souhaitez-vous commencer ?

 

1. S'appuyer sur les investissements existants

Dans les usines de fabrication, des solutions technologiques sont déjà en place pour automatiser les processus et assurer la visibilité et le contrôle. Le véritable défi consiste à tirer parti des investissements existants pour mettre en lumière les données stockées dans différents silos, les analyser et les partager sous forme d'informations utiles. Des informations relatives aux améliorations opérationnelles d'une installation.

En ce qui concerne les municipalités, le défi est de trouver les points d'intégration où les données actuellement cloisonnées peuvent être traitées et analysées.
Pour citer un exemple, imaginons que le département météorologique prévoit des conditions climatiques sèches et chaudes pendant le reste du mois. Imaginez alors que cette information soit automatiquement partagée avec le fournisseur d’électricité afin de prédire le comportement de consommation des citoyens. Le fournisseur d'électricité serait désormais capable de compenser une augmentation de la charge énergétique sans risquer de créer une instabilité du réseau.

 

2. Réduire les investissements et le coût total de possession

Nous constatons aujourd'hui une relative grande adoption des solutions Cloud pour la gestion des données. Objectif : réduction des dépenses d'investissement et amélioration de l'accessibilité. 

Dans le monde manufacturier, un équilibre efficace serait un déploiement hybride où le contrôle critique est géré depuis le site, tandis que les informations de performance, telles que la surveillance du TRS, sont transmises au Cloud pour archivage, reporting et analyses. Un logiciel compatible Cloud "as a service" permet une mise à disposition et un retour sur investissement rapide.

La gestion des données depuis le Cloud est également une option tout à fait envisageable pour les municipalités.
Les services de traitement d'eau par exemple sont confrontés à une immense pression pour gérer les approvisionnements en eau tout en maintenant la sécurité des réseaux de distribution. Cela inclut la surveillance en temps réel du débit d'eau, de la pression, du niveau et de la qualité.
En cas de contamination de l'eau ou de rupture du service, les entreprises de traitement d'eau doivent pouvoir identifier, contenir et informer les citoyens qui pourraient être affectés. Pour atteindre cet objectif, les services publics doivent collecter des données provenant de plusieurs sources, notamment des systèmes de contrôle et d'acquisition de données (SCADA), des systèmes d'information géographique (SIG), des systèmes de gestion des ordres de travail et des systèmes d'information client. Dans une grande ville, on peut aisément imaginer la quantité incommensurable que peut représenter toutes ces données !

Dans les 2 cas, la puissance de stockage et de calcul illimitée du Cloud rend le déploiement évolutif, sans pour autant nécessiter de développement sur site, ni de support informatique. Cela réduit nettement le coût total de possession.

 

3. Responsabiliser les utilisateurs

Que ce soit dans un environnement d'usine 4.0 ou dans une ville intelligente, le principal avantage réside dans le fait que toutes ces solutions d'Internet Industriel des Objets, d'analyse avancée ou de Cloud, offrent la possibilité de transformer les données en informations exploitables, permettant aux utilisateurs de prendre des décisions plus éclairées.

De part l'évolution de la main d'oeuvre, de plus en plus mobile et dont les jeunes générations exigent des changements dans les modèles de consommation, l'accès à l'information en "temps réel" devient primordial. Permettre aux utilisateurs d'afficher des données et des indicateurs de performance clés sur smartphone, tablettes ou PC portables signifie que des mesures correctives peuvent être prises en temps utile, avant même que ne surviennent des défaillances coûteuses dans les usines ou dans les villes. On atteint là la clé de l'excellence opérationnelle.

 

 

Source : IIoT Best Practices for "Smart" Factories and Cities (Aveva)